Rencontres du 9 avril…

Yamina Mazzouz et Cécile Calland seront à la librairie pour une matinée autour du polar

Yamina Mazzouz

L’un de ses rêves était d’écrire. Profitant d’un repos forcé elle se lance et en 2016 paraît Du couscous dans le pudding aux Presses Littéraires : une intrigue passionnante et une réflexion sur les relations entre la noblesse anglaise et une jeune fille maghrébine venant de la région parisienne. En 2018 elle récidive avec un second roman, Du croissant pur beurr…ette !  L’année suivante, elle publie un recueil de nouvelles Je voulais prendre des nouvelles.. noires

Du couscous dans le pudding – Yamina Mazzouz

Norah, jeune fille d’origine maghrébine au caractère bien trempé, décide de quitter sa banlieue et sa famille pour partir en Angleterre. Elle trouve rapidement une place de domestique dans un manoir très british dont le propriétaire est un aristocrate à l’élégance raffinée qui l’accueille avec sympathie.
Une série de meurtres va venir troubler la quiétude apparente des lieux, le tout dans une atmosphère familiale qui se délite à mesure que le passé et le présent s’exacerbent. Norah va alors se trouver au cœur de l’intrigue et participer à sa résolution, tout en tombant amoureuse.
Au-delà d’un roman policier au classicisme avenant, le livre développe aussi une facette psychologique avec la rencontre de deux milieux que tout oppose : la noblesse britannique et la jeune fille de la banlieue parisienne.

Du croissant pur beurr…ette !

Le lecteur retrouve avec plaisir Norah, la jeune maghrébine expatriée en Angleterre dans une famille aristocratique, où elle a résolu une intrigue policière. Norah revient en France pour tenter de renouer avec son père qui n’a jamais accepté son départ du cocon familial. Alors que ces retrouvailles ne prennent pas le chemin souhaité, Mariame, son amie d’enfance, lui demande son aide pour récupérer une mystérieuse montre tombée entre les mains d’un séduisant gigolo. Norah n’hésite pas une seconde et plonge dans une nouvelle aventure policière. Saura-t-elle conjuguer rapprochement familial avec résolution de l’intrigue et… amour ?

Yamina Mazzouz, au style limpide, drôle et touchant, explore dans ce roman la difficulté des relations familiales dans une famille maghrébine ainsi que les différentes facettes de l’amitié.

Je voulais prendre des nouvelles—noires

Six nouvelles glaçantes dans ce recueil pour aborder, avec des tonalités et des atmosphères que tout oppose, des thématiques d’actualité. Tour à tour le lecteur est interpellé, effrayé, dérangé, parfois amusé, mais toujours surpris par des chutes inattendues. La vision de l’auteure, son regard critique sur notre monde contemporain et ses travers sont sans concession. Le lecteur en sortira avec l’empreinte de cet univers inquiétant où il aura aimé se perdre.

Cécile Calland

Biochimiste de formation et ingénieure commerciale, Cécile Calland consacre ses heures « perdues » à l’écriture.

Son premier roman policier, « Pris dans la Toile », paru aux Éditions Lucane en 2019, est très vite remarqué. Grâce à la force des personnages si profondément humains, le lecteur s’attache à eux comme à des amis. Malgré l’univers noir soulevé par l’enquête, il y a comme une grâce en eux. L’absence de clichés liés plus ou moins au genre, la façon très personnelle de traiter le roman policier, le fil conducteur (la peinture) donnent au récit une tonalité et des couleurs particulières. Entre angoisse et légèreté.

Avec son second opus, « Lettres mortes », paru aux éditions Lajouanie en 2021, Cécile Calland fait voyager son lecteur entre Toulouse et Rome, deux métropoles que l’auteure connaît bien.Les personnages essentiels sont particulièrement drôles. De la corruption pharmaceutique au management par la terreur, de la jalousie à la vengeance à long terme, la recette est très bien maîtrisée et ne manque pas de saveur (Jean-Michel Isebe, Polarmaniaque). Née près de Lille de parents ouvriers italo-ch’ti, Cécile Calland vit désormais à Toulouse.